Sophie Pourquoi ce défi de 40 plantes pour la fertilité pendant 40 semaines ?
J’ai décidé de me lancer ce pari fou de répertorier et de vous faire partager mes recherches sur les plantes favorisant la fertilité afin de montrer au monde (ou au moins à mes lecteurs 😉) le pouvoir extraordinaire des plantes.
Durant mon parcours de procréation, j’ai été amenée à me tourner vers une alternative plus naturelle lorsque les solutions proposées par les médecins avaient atteint leurs limites.
Retour sur mon parcours
Comme je le raconte dans ma présentation, j’ai déjà vécu deux grossesses.
La première, issue d’une FIV, m’a laissé plusieurs séquelles, la plus importante étant l’apparition de synéchies utérines.
Les synéchies aussi appelées adhérences correspondent à deux tissus de l’utérus qui s’accolent entre eux de façon anormale après une opération, un curetage, une infection ou une interruption de grossesse. Cette anomalie a pour conséquence de rendre la cavité utérine plus étroite et de détruire la muqueuse utérine, empêchant ainsi le déroulement normal d’une grossesse.
À la suite de cette découverte, j’ai entamé un long combat ponctué d’hystéroscopies opératoires visant à me débarrasser de ces synéchies utérines. Plus on opérait, plus elles revenaient rapidement et en quantité.
Mon cas était désespéré. L’équipe soignante, n’ayant plus de solution nouvelle et craignant une perforation de l’utérus à cause des opérations, a décidé qu’il valait mieux laisser les synéchies à leur place et tenter d’obtenir une grossesse par transfert d’embryon congelé.
Nous avons effectué 3 tentatives qui se sont toutes soldées par des échecs. Ce fût dur et ne voyant pas le bout du tunnel, j’ai décidé avec mon homme de faire une pause pour reposer mon corps et mon esprit. J’ai profité de cette accalmie pour effectuer des recherches afin de trouver une alternative à toutes ces opérations que je supportais de moins en moins bien et qui ne m’apportaient aucune amélioration.
Pour dire vrai, je n’ai pas trouvé de texte portant sur la guérison des synéchies par les plantes, alors je me suis penchée sur mes problèmes induits par la présence de synéchies et sur mon syndrome des ovaires polykystiques.
Je n’avais plus de règles depuis près de 3 ans, ma muqueuse utérine était extrêmement fine voire inexistante par endroit et je ressentais beaucoup de douleurs et d’inconfort au quotidien.
Ma découverte des plantes pour la fertilité
En 2017, un peu à bout physiquement et psychologiquement, j’ai entamé une quête vers le bien-être. Je me suis d’abord remise au sport, que j’ai pratiqué quelques mois avec beaucoup d’intensité, tant les résultats visibles que pour la quiétude que cela me procurait.
Parallèlement au sport, j’ai commencé à me documenter sur Internet sur les « remèdes » qui pourrait m’aider à retrouver un cycle normal, à améliorer l’état de ma muqueuse et pourquoi pas me débarrasser de ces fichues synéchies !
Au début, je ne savais pas trop quoi taper dans la barre de recherche !
J’ai beaucoup tâtonné à la recherche de mots-clés pertinents : « plantes pour la fertilité », « plantes et synéchies », « soigner les synéchies grâce aux plantes », « faire pousser la muqueuse utérine avec les plantes », « faire revenir ses règles avec les plantes », etc.
Je suis alors tombée sur une multitude d’informations : des plantes partout dans le Monde agissant sur le corps humain de manière spectaculaire !
Les plantes soignent ! Véritablement.
De plus j’ai découvert que de nombreuses plantes possédaient leur équivalence sur chaque continent. Inutile donc de se couper les cheveux en 4 si vous avez entendu parler d’une plante très efficace pour telle pathologie, il en existe forcément une qui a les mêmes propriétés près de chez vous !
Au fur et à mesure de mes recherches, quelques plantes sont sorties du lot en revenant plusieurs fois dans les résultats : les feuilles de framboisier, l’ortie, l’onagre et le trèfle des prés.
Je me suis donc concentrée sur ces plantes que je trouvais pertinentes par rapport à mon cas, mes problématiques et les résultats que je souhaitais atteindre. Et, cerise sur le gâteau, elles se trouvaient facilement en pharmacie.
Mes résultats
J’ai commencé à prendre ces plantes : le framboisier en tisane le soir, l’onagre sous forme d’huile en capsule molle, l’ortie et le trèfle des prés sous forme de gélule.
Au bout d’un mois, j’ai commencé à ressentir des tiraillements au bas ventre à la date présumée de mes règles. J’ai alors continué mon traitement de plantes pour la fertilité avec beaucoup d’enthousiasme 😊
Le mois suivant, j’ai constaté quelques petites traces de sang en plus des tiraillements au bas ventre, je n’en revenais pas ! Moi qui n’avais plus eu de règles depuis 3 trois ans malgré tous les traitements médicaux, je me rendais compte qu’il se passait bien quelque chose !
Le troisième mois, je décidais de retourner en PMA afin de faire le point avec l’équipe soignante et tenter un nouveau transfert. À l’échographie, la muqueuse au fond de l’utérus a bien poussé mais elle était toujours inaccessible à cause de la présence des synéchies (mince !). La prise de sang indique un taux élevé de progestérone = on ne peut pas commencer la stimulation. On me fait repasser une prise de sang quelques jours plus tard et la progestérone a encore augmenté.
Je m’interroge et décide de faire un test de grossesse. Contre toute attente, il s’avère POSITIF !
J’en suis bouche bée ! Je suis parvenue à tomber enceinte naturellement malgré mes ovaires polykystiques, une muqueuse extrêmement fine, des synéchies à profusion et une absence de règles pendant 3 ans ! Quelle victoire !
Cette grossesse n’a pas abouti, probablement à cause des synéchies et d’un col quelque peu traumatisé par toutes ces interventions.
Cependant, cet épisode m’a convaincu du pouvoir extraordinaire des plantes sur la fertilité et la santé en général.
Bien que les plantes agissent moins rapidement que les médicaments, elles ont un effet plus durable et ne se contentent pas de soigner un symptôme mais bien les causes du mal.
Pour ma part, j’ai retrouvé un cycle de 28 à 30 jours, chaque mois, même en ne prenant pas de plante, alors que j’avais toujours eu des cycles de plus de 40 jours.
Précautions
Les plantes présentent beaucoup moins d’effets secondaires que les médicaments dits « classiques », mais ne sont pas pour autant sans danger.
Il est important de les utiliser avec précaution et en toute conscience afin d’éviter tout désagrément.
Voici quelques conseils concernant l’utilisation des plantes lorsque vous débutez :
- Bien se renseigner sur la plante que vous souhaitez utiliser
- Ne pas utiliser de plante pendant un traitement médical et surtout pendant une stimulation
- Éviter de faire trop d’association entre les plantes
Mon défi : 40 plantes pour la fertilité
Mon défi consistera donc à étudier une plante par semaine afin de montrer l’étendue de remèdes que nous offre la nature. Cela permettra à chacun d’en apprendre un peu plus et de pouvoir choisir celles qui lui conviennent le mieux.
J’essaierai de présenter chacune de ces plantes en détaillant :
- Ses caractéristiques,
- Sa composition
- Ses effets
- Son mode d’utilisation
- Ses contre-indications (si elle en a)
Je préciserai également si j’ai utilisé cette plante et quels ont été ses effets sur moi.
Voici la liste des plantes que je compte étudier durant ce défi, je ne les traiterai pas dans l’ordre mais en fonction de mes recherches et de mes envies du moment :
- Framboisier
- Ortie
- Trèfle rouge (ou trèfle des près)
- Gingembre
- Ginseng
- Shatavari
- Sauge
- Maca
- Ashwaganda
- Damiana
- Baobab
- Pollen de Palmier
- Onagre
- Tribulus
- Nigelle
- Angélique chinoise
- Gattilier
- Grenade
- Baie de Goji
- Romarin
- Pissenlit
- Épimédium
- Astragale
- Curcuma
- Avoine
- Alchémille
- Actée à grappe noire
- Igname sauvage
- Costus indien
- Armoise
- Hydraste du Canada 30
- Rose de Jericho
- Fenugrec
- Fruit 4 côtés
- Fausse licorne
- Ecorce de Lodhra
- Tongkat Ali
- Hysope
- Rose Centifolia
- Pivoine blanche
Mon défi commence officiellement le 26 juillet 2021, rendez-vous donc à cette date pour la première étude de plante ! 😊
